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15 / 08 / 2025
Après une carrière dans l’informatique à l’international, Nicolas Henry a amorcé un tournant professionnel vers l’agriculture dans le Grésivaudan (Isère). Cette reconversion, motivée par des convictions écologiques et un désir d’ancrage local, s’est concrétisée grâce à une opportunité familiale et à un accompagnement structuré.
Des claviers aux potagers
Tout commence lorsqu’un terrain inoccupé appartenant à sa belle-famille est mis à sa disposition. Bien que ses parents ne soient pas exploitants, Nicolas décide de se former en agriculture dans le cadre d’un plan de restructuration de son ancienne entreprise. Initialement attiré par le maraîchage, il adapte progressivement son projet au fil des échanges et des ressources disponibles.
En quête d’une exploitation adaptée, il entre en contact avec la Safer Auvergne-Rhône-Alpes.
Malgré quelques réticences initiales liées à des témoignages négatifs, son dialogue avec Thomas Baré, conseiller foncier, s’avère déterminant. Ce dernier l’oriente vers la chambre d’agriculture afin de mieux appréhender le parcours à l’installation, malgré son statut de porteur de projet hors cadre familial et son âge qui ne lui permet pas de bénéficier du statut Jeune Agriculteur. Un accompagnement qui lui permet de bâtir un dossier solide, validé par la Safer sur une exploitation à la Terrasse.
Une ferme ancrée dans le territoire
Aujourd’hui, Nicolas s’installe sur une exploitation mixte : un élevage de 600 poulettes pondeuses, dont la production d’œufs est prévue à partir d’août 2025, et une activité maraîchère qui viendra en complément dans un second temps. La commercialisation s’envisage via des magasins bio, les marchés locaux et d’autres circuits courts.
L’exploitation a été baptisée « Ma Grésy ferme », en référence à la vallée du Grésivaudan et à son patronyme ponctué par un « y ».
S’il devait refaire ce parcours, Nicolas n’hésiterait pas. Malgré les difficultés et imprévus, il se dit en phase avec ses valeurs et épanoui dans ce nouveau projet. Il encourage ceux qui hésitent à dépasser leurs craintes : « Il faut se lancer, ne pas rester bloqué par les appréhensions. Aujourd’hui, je sais pourquoi je suis là et pourquoi je fais ça. »
Nicolas nous invite à revenir le voir, dans quelques mois, lorsque la ferme sera ouverte : rendez-vous est donc donné en 2026 !
Et si comme Nicolas, vous souhaitez vous installer ? Contactez les équipes de votre département pour être accompagné par la Safer AuRA dans votre projet.
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